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Un Sénégalais vivant en France met en ligne ce que lui inspirent le Sénégal, l'Afrique, la France et le monde d'aujourd'hui. Ces pages se veulent aussi un lieu d'information sur tout ce qui touche de près ou de loin l'Afrique et les Africains. En bien. En moins bien !

Soyez les bienvenus dans cet espace d'échanges libres que j'espère bénéfiques pour le Sénégal et l'Afrique toute entière. Merci d'avance de votre participation.
Bonne lecture !

 

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 03:28

Ce mardi 07 août 2012, les populations de la région de Tamba ont été réveillées par une triste nouvelle : un accident de la route, d’une extrême gravité, s’est produit aux environs de Kaffrine. Une collision frontale entre un camion chargé de sacs de charbon de bois et un bus transportant des voyageurs en provenance de Dakar venait d’ôter la vie à une vingtaine de personnes. C’est très grave, je le répète. C’est insupportable. Et c’est révoltant.

J’insiste sur la gravité de cet accident parce que je n’ai pas eu le sentiment, pendant toute la journée de ce funeste mardi, que le pays avait pris la juste mesure de l’immense catastrophe qui venait de se produire. Que les médias en ont rendu compte comme il se devait. Que les autorités du pays ont été à la hauteur d’une telle tragédie. Jugez en vous-même. Deux chaines de télé privées ont pu diffuser un court reportage pendant que la télévision publique RTS1 mettait en « une » de son journal de 20 heures le démarrage des épreuves du baccalauréat avant de nous livrer un communiqué de la présidence de la République qui nous apprenait que le chef de l’État « a été très peiné d’apprendre la nouvelle du tragique accident » . Le ministre de l’intérieur, arrivé à Kaolack, lui se demandait s’il ne fallait pas « arrêter ces voyages nocturnes »… Pendant ce temps une vingtaine de familles étaient dévastées. Anéanties et révoltées par la douleur de la perte d’un proche dans des conditions aussi atroces et brutales. D’autant plus révoltées que ces morts pouvaient être évitées. Et cela, c’est insupportable ! Je partage leur douleur et leur révolte. Faut-il rappeler qu’une vie humaine est ce que nous avons de plus précieux à préserver ? Rien, absolument rien ne pourrait plus justifier que des camions continuent de tuer des êtres humains sur cet axe routier Kaolack – Tamba. Il est plus que temps que des mesures urgentes et fermes soient prises pour qu’un tel drame ne se reproduise plus. Ce n’est pas pour demain, ni même pour aujourd’hui. C’était pour hier ! Et notre pays et ses dirigeants n’ont pas été à la hauteur.

En effet, cet axe routier Kaolack – Tamba est un des plus meurtriers du pays. À chaque fois qu’on prend cette route, on risque sa vie. Et ce n’est pas admissible. Il ne se passe pas un mois sans qu’il y ait un accident, plus ou moins grave, sur ce tronçon. Les morts s’accumulent. Et à chaque fois, on se contente de déplorer les pertes en vies humaines. « C’est la volonté de Dieu » entend-on souvent. Insupportable ! Alors même qu'on sait les principales causes de ces accidents : un nombre impressionnant de gros porteurs sillonnent ces routes étroites tous les jours. Il n’est pas rare de croiser de véritables convois de gros camions surchargés de marchandises. Ces camions immatriculés au Sénégal, au Mali et même en Gambie passent par la ville de Tamba (un véritable carrefour pour la sous-région) pour se rendre à Dakar (ou en provenance de Dakar) par centaines. De jour comme de nuit. Et dans l’insécurité la plus totale.

Insécurité due en premier lieu au facteur humain. La majeure partie de ces camions est conduite par des conducteurs totalement irresponsables. Par manque de connaissance du code de la route ? Par insouciance ? Ou juste par une sorte d’indiscipline assumée ? Le fait est que leurs comportements sont criminels. Ceux qui, comme moi, ont déjà emprunté cet axe Tamba – Kaolack avec une voiture de tourisme ne me démentiront pas. La première chose qui frappe c’est que ces camions roulent toujours en plein milieu de la chaussée. Rouler à droite, ils ne savent pas ce que cela veut dire. Après en avoir croisé (difficilement) plusieurs et après avoir constaté un nombre anormalement élevé de camions accidentés couchés sur le flanc  et laissés à l’abandon sur le bas-côté de la route on commence à comprendre. Ces camions sont tout le temps surchargés. On met de la marchandise à concurrence de deux fois la hauteur normale de la remorque. Résultat : le centre de gravité du véhicule est beaucoup plus haut que prévu par le constructeur. Et la moindre tentative de s’écarter vers la droite pour croiser un autre usager de la route arrivant en face se solde pour ces camions par des tonneaux sur le bas-côté. Alors pour éviter que leur camion ne se renverse, ces conducteurs fous roulent au milieu de la chaussée. Au su et au vu de tout le monde. Quoiqu’il arrive ! De la folie furieuse. Et on les laisse faire ! Qu’attendent les autorités pour interdire purement et simplement ce genre de chargement. Une remorque de camion est faite pour charger au ras de la remorque. Pas plus. 

La deuxième source d’insécurité provient des camions eux-mêmes. L’écrasante majorité de ces camions seraient recalés à un contrôle technique un tant soit peu sérieux. Freins défectueux, éclairage absent à certains endroits du véhicules quand les feux de croisement ne se transforment pas en feux de route, pneus lisses etc. J’en passe et des meilleurs. Là aussi, au vu et au su de tout le monde. Qu’attend-on pour imposer un contrôle technique rigoureux et annuel à ces véhicules ? On en retirerait beaucoup de la circulation. Et on préserverait ainsi la vie des populations des régions de Tamba et de Kaolack. Il est plus que temps d’en finir avec les bricolages, les arrangements et les « masslaha » ! Ce sont des vies humaines qui sont en jeu.

Une dernière source d’insécurité est de la responsabilité des autorités elles-mêmes. Vous qui empruntez ces routes, vous avez constaté comme moi l’absence totale de marquage au sol sur certains tronçons de route. Pas de bande blanche séparant les deux sens de circulation d’une route nationale, pas d’indication de la fin des zones de dépassement etc. Dans ces conditions, comment reprocher à un conducteur fou de rouler sur un côté de la route où il risque à tout moment de voir arriver en face de lui une autre voiture ? Surtout de nuit. On s’étonne ensuite de voir les collisions frontales se multiplier. Et qu’on ne vienne surtout pas m’expliquer que la signalisation routière coûte cher. On met bien de l’argent dans des choses futiles tous les jours sous des prétextes fallacieux. Ici il s’agit de préserver la vie de nos concitoyens. Ne pas assurer une signalisation routière claire et permanente frise la non-assistance à personne en danger. Ne pas réprimer de la façon la plus ferme les infractions au code de la route s’apparente à de la complicité. 

Je demande donc aux autorités, sans préjuger des conclusions de l’enquête qui devra situer les responsabilités dans cette catastrophe routière, de prendre des mesures immédiates et fermes à mettre en œuvre le plus rapidement possible pour d’abord sécuriser cette route et ensuite traduire devant les juridictions compétentes les responsables d’une telle tragédie. Et j’appelle les populations de Tamba ainsi que les associations qui les représentent à organiser une marche silencieuse vers la Gouvernance de Tamba pour saluer la mémoire des disparus et déposer entre les mains du gouverneur une demande de sécurisation de cette route si meurtrière. 

Encore une fois, je partage la douleur de toutes les familles touchées par cette tragédie. Je m’associe aux prières pour le repos de l’âme de ceux qui nous ont quittés et pour le rétablissement des blessés hospitalisés actuellement.

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14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 15:17

A Tambacounda (ville du sud-est du Sénégal, rendu célèbre par le rallye Paris Dakar entre autres), depuis le 06 décembre 2005, sévit une grève des élèves de Lycée et collège. Et cette grève, déjà trop longue à mon avis, a malheureusement eu une conséquence tragique déjà. Selon le quotidien Walfadjri, un enfant de quatre ans, à Médina Coura (un quartier de la ville), a trouvé la mort des suites de blessures (traumatisme crânien). Le pauvre petit garçon, à la vue des élèves manifestants poursuivis par la police, aurait tenté de s’abriter derrière un panneau. La foule aurait alors, dans sa course, renversé le panneau sur le garçonnet, l’écrasant sous leurs pas. Le gamin, gravement blessé, aurait succombé à ses blessures à l’Hôpital Régional de la ville. Cet évènement malheureux, s’il s’avère s’être déroulé de la manière dont l’a relaté le quotidien dakarois, est grave et m’amène à quelques réflexions.

D’abord, comment se fait-il qu’un si jeune garçon soit dans la rue sans surveillance parentale (ou tout au moins de quelqu’un de plus mûr à défaut d’adulte) dans une telle situation ? Dans une rue transformée en champ de bataille par des étudiants affrontant la police où les grenades lacrymogènes répondent aux jets de pierres. J’ai peine à croire que c’était vraiment par négligence que cet enfant a eu cette fin tragique. Ce serait terrible. Car rien n’est plus insupportable que la mort d’un enfant. Alors, dans ces conditions… De toutes façons, il faut absolument qu’il y ait une enquête administrative et judiciaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles ce gamin a perdu la vie.

La deuxième réflexion qui me vient a trait a cette répétition, chez nous, de la revendication scolaire ou estudiantine violente et récurrente. Pourquoi perdons-nous régulièrement des semaines de cours pour des demandes pour le moins légitimes ? Pourquoi, à chaque fois, la violence s’en mêle-t-elle ? Je n’ai pas vraiment la réponse à ces questions. Ce que je sais, c’est que de notre génération (lycéens dans les années 80) à ces jeunes d’aujourd’hui, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Résultat : une éducation nationale qui perd énormément en efficacité. Et ce sont les mêmes qui trinquent : ceux dont les parents n’ont pas les moyens de payer une école privée ou des cours de soutien à domicile. L’échec scolaire s’étend et devient précoce. Le désespoir, dès lors, s’empare d’une partie importante de la jeunesse. De galère en débrouille, on se met à rêver de quitter le pays. On rêve d’ailleurs et finit par… Ceuta et Melilla ne sont que la fin d’un long processus.

Alors mesdames et messieurs qui nous gouvernent, penchez-vous sur ces problèmes de l’éducation dans nos pays. Tant qu’à être atteints de « réunionite aiguë », soyons prêts à organiser, au moins une grande réunion sur ce thème-là. Et puissions-nous en tirer des raisons de croire que notre jeunesse n’est pas perdue. Il en va de notre survie, c’est sûr. Mais il en va aussi de notre crédibilité en tant que partie agissante de cette communauté qu’on appelle : l’Humanité.

Lire l’article de Walfadjri.

 

M. Mady DANFAKHA

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24 juillet 2005 7 24 /07 /juillet /2005 23:00

Ce blog, comme je l’ai dit dans le message d’accueil, est un lieu d’échange et de partage. Cela pour contribuer, modestement certes, à tisser des liens en vue d’améliorer la situation des Africains où qu’ils soient sur cette planète. Si chacun apporte sa pierre à l’édifice… Vous connaissez la suite.

C’est pourquoi je demande à tous ceux qui passeront par ce blog et qui auront lu cet article de cliquer sur le lien « commentaires » à la fin du texte pour inscrire les coordonnées d’associations qui oeuvrent pour le mieux-être des africains où qu’ils soient. Le lieu où se trouve le siège de ces associations n’a aucune importance. Seul importe l’objectif. Alors faites connaître vos associations à travers JDS.BLOG. Je me ferais un plaisir de les répertorier et de créer ainsi une liste qui sera toujours visible en ligne.

Alors Tambacoundois, Sénégalais, Africains de tous bords, à vos claviers ! Pour ceux qui ont un site Internet ou un blog, n’hésitez pas à nous laisser les adresses URL (vous savez… le fameux http://www.monassociation.com par exemple). Merci d’avance à tous, pour tous ceux à qui ces associations seront utiles.

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14 juillet 2005 4 14 /07 /juillet /2005 23:00

Les liens ci-dessous renvoient à des sites ou blogs Internet concernant notre chère ville de Tambacounda, mais aussi la Région de Tamba toute entière. Cliquez sur ces liens sans retenue ! On apprend toujours quelque chose. Au besoin, laissez-y vos commentaires et réactions. Et, au final, cela resserre les liens entre nous. Bonne navigation sur le Net de Tambacounda !

 ©       Le Conseil Régional de Tambacounda

 ©       Cercle d’Amis de Tambacounda : une association basée en Allemagne (à Hanovre) qui œuvre à la promotion et au développement de la Région de Tamba. Pour ceux qui se débrouillent dans la langue de Goethe, l’association s’appelle aussi « Freundeskreis Tambacounda ».

 ©       Quel temps fait-il à Tambacounda ? Cliquez sur le lien ou alors sur

La météo de la région de Tamba .

 

 

 ©       Les Hôtels et Auberges de la Région : pour ceux qui préparent une petite visite touristique de la région.

 ©       La Direction des Collectivités Locales : Pour mieux connaître les petites localités de chez nous.

 ©       La Population régionale en chiffres : chiffres du ministère de l’économie et des finances.

 ©       La Mairie de Tambacounda et la Gouvernance (Préfecture de Région) : le site de la Commune de Tambacounda.

 N’hésitez pas à cliquer sur « commentaires » pour signaler des sites ou blog ayant de l’intérêt pour la ville de Tambacounda.

 A bientôt sur JDS.BLOG !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 juin 2005 3 29 /06 /juin /2005 23:00

On croyait que c’était fini. Eh bien non ! L’affaire Fodé SYLLA a rebondi. Maintenant, il se retrouve mis en examen pour « offre, cession et usage de stupéfiants » depuis le 22 juin dernier. D’ici, on peut voir l’usage qui peut être fait de cette information par certaines personnes toujours à la recherche du discrédit de la population des afrofrançais. Je continue d’espérer qu’il en sortira blanchi. Sans jeu de mot. Même si j’ai le sentiment que c’est encore plus mal engagé que la fois d’avant.

Je vous laisse lire l’article de Confidentielsn.com. C’est ici à l’article.

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21 juin 2005 2 21 /06 /juin /2005 23:00

Les filles et les fils de notre chère ville de Tambacounda sont dispersés dans le monde entier. Ils sont sur tous les continents. Mais il y a une chose qu’ils n’oublient jamais : la ville qui les a vus grandir. Et comme « LOU KENNE MEUNE, NIAARRA KO KO DAKH ! », ils se donnent la main au delà des mers et des océans. Pour qu’on reste à l’écoute les uns des autres, et si possible que cela aboutisse à des projets concrets dont bénéficieront tous ceux qui vivent ou sont juste de passage à Tambacounda.

C’est pourquoi je veux saluer ici l’initiative de certains de nos frères, avec à leur tête Amath DIOUF depuis New York City et Adama SIGNATE depuis Dakar, qui ont eu l'heureuse idée de créer une webradio : Radio Tamba ! Cliquez sur le lien et allez les écouter. De la bonne musique, des débats, la possibilité d’intervenir en direct par téléphone… tout y est !

Radio Tamba émet les samedi à partir de 18 heures Temps Universel (TU) soit 20 heures à Paris en heure d’été  et 19 heures à paris en heure d’hiver.

Bravo Adama, Bravo Amath ! A très bientôt sur Radio Tamba !

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